Les producteurs
Pour pouvoir bien manger, il faut avoir de bons produits donc de bons producteurs :-)
En privilégiant les circuits courts, le poirier au loup limite son empreinte écologique et assure la pérennité de l’agriculture de proximité, celles des petites exploitations, des petits exploitants qui maillent (maillaient) notre territoire et sont les jardiniers de notre Bourgogne.
Ils ne sont pas tous labellisés AB, ni même en reconversion, mais ils proposent tous des produits que j’aime travailler et déguster.
Le bio étant la règle, seuls les producteurs non bio seront « signalés » pour inverser la logique productiviste qui veut que les moins pollueurs doivent se justifier !
à Nitry : c’est un élevage de « couéchos » tous noirs ou presque sous les chênes...
...à l’inverse de la logique du plan de compétitivité et d’adaptation des exploitants agricoles.
Vous trouverez les produits de Norbert Marquant tous les samedis matin au marché d’Avallon !
La Caprine de Saint Père
Nos souvenirs d’enfance nous font imaginer les chèvres blanches, celle de monsieur Seguin ou bicolores. Peut-être aussi la couleur majoritaire des 1001 fromages de chèvre a son importance dans cette illusion.
Alors en se promenant du côté de Saint Père sous Vezelay, quelle découverte que celle des magnifiques chèvres de Catherine Duval, une des chevrières du marché avallonnais : elles sont noires et à poils longs.
L’explication est simple : elles viennent du Poitou.
Les volailles de Jérémy
Notre monde est fou, il faut préciser que les volailles sont élevées en liberté... alors que l’élevage de Jérémy devrait être la règle !
Jérémy élève des poules, surtout pour leurs œufs, mais il est aussi méléagriculteur, éleveur de pintades à Tameron près de Montillot, dans le pays de mes ancêtres !
Certes les volailles n’ont pas le label « bio » mais Jérémy les élève dans des conditions équivalentes en espace et en liberté, enfin liberté surveillée car les renards n’ont aucun préjugé.
Il est bien sûr au marché d’Avallon.
Les prestataires de service
Un lien de convivialité a besoin de rester propre et net, d’avoir une électricité qui fonctionne, une cuisine ergonomique... bref d’avoir un réseau de prestataires de service qui sachent répondre au plus vite (euh) aux petits problèmes du moment.
- ma première aide fut la Chambre économique de l’Avallonnais en la personne de madame LO. Ce n’est pas évident de faire vivre ou revivre une sous-préfecture à 200 Km de Paris. Il faut attirer les entreprises mais aussi aider ceux qui d’eux-même veulent créer leur entreprise en Avallon, souvent des enfants ou petits enfants du pays. Les conseils et la connaissance de la création de très petite entreprise par Madame LO, sa directrice, me furent bien utiles... Zut c’est déjà combien le taux de marge pour faire vivre un reutaurant ? :-)
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la ferronnerie, coutellerie SOEUVRE à Quarré qui a mis en enseigne le logo. Il bénéficie du label « entreprise du patrimoine vivant » et anime avec passion l’association « tranchants du Morvan »
- Monsieur Joël Tissier, le menuisier qui permet aux livres de tenir debout ! Un vrai menuisier qui aime le travail bien fait, même si cela prend du temps. Dommage qu’il parte bientôt à la retraite, la menuiserie va perdre un maître !