Y a -t-il plus d’animaux dans la ville que d’habitude ? Toute la presse relate l’arrivée massive d’animaux en ville, ceux-ci reprenant la place qu’on leur a confisqué.
Pourtant en Avallon, je me souviens d’avoir vu au carrefour sous la Morlande un chevreuil, enfin une chevrette au derrière blanc en cœur.
En six semaines de confinement, j’ai vu ou les Avallonnais-e-s ont vu [1]
- un écureuil au Poirier au loup
- un loup, un vrai de vrai, à jour levant, non loin d’un lieu d’une attaque
- une couleuvre sous les remparts
- un pic épeiche au Poirier au loup, nettoyant le cerisier de ses parasites
- les corbeaux-freuxdes Pneus Laurent, chassant une buse variable de leur zone de nidification
- un chevreuil aux Chaumes
- unemartre ou marte vers la rocade
- un terrier de blaireau
- une souris agonisant dans les pattes de Noël, chat du Poirier au loup
- des lézards des murailles sur les murailles (heureusement)
- les hirondelles qui apportent le printemps
- un rossignol philomène le long de la voie ferrée (première fois...) et entendre son chant en le regardant... quelle merveille
- mais pas d’escargots, avec la sécheresse qui règne à Avallon
Sans compter les pucerons qui prolifèrent sur les rosiers du Poirier, dans l’attente de l’arrivé des larves de coccinelles !
Alors est-ce plus, est-ce moins ? ou est-ce tout simplement que le confinement est un temps de vivre bien différent de la frénésie habituelle ?