J’ai toujours adoré le train qu’il soit transilien ou bourguignon, là où la voiture est confinement le train est liberté de lire, de dormir, de ne rien faire...
Et ses rails nous emmènent si loin qu’à l’infini elles se touchent...
A moins d’un kilomètre du Poirier au loup, il y a la voie ferrée vers Paris, pour combien de temps encore en service, et celles que j’ai prise de retour du GR 13, depuis Autun.
Piétonnement je la prends me rêvant à roulettes et partant au loin, très loin...
J’y découvre des feux rouges réglant, depuis plus de 18 ans, d’hypothétiques croisements, la SNCF ferait de belles économies en les éteignant, des terriers de blaireaux et des noisetiers en fleurs.
A mon retour à la gare, un homme, assis au loin, sous le kiosque, attendant le train d’un virus voyageur.